Ainsi, mardi, l’Union nationale des personnels et retraités de la gendarmerie organisait une cérémonie en hommage au Capitaine René Blazy, à l’aérostèle qui lui est dédiée, dans la rue éponyme.
Rappelons que c’est en participant aux recherches au lendemain de la rupture du barrage de Malpasset entraînant la catastrophe que tout le monde connaît, que le Capitaine René Blazy a trouvé la mort aux commandes de son hélicoptère, un Alouette II. C’était le 3 décembre 1969.
Mercredi prenait place au Mémorial des Guerres en Indochine la traditionnelle commémoration des combats de Ninh Binh, ville du nord Viêt Nam, dont l’édition 2019 marquait le 68e anniversaire.
Dans la nuit du 28 au 29 mai 1951, la bataille du Day (du nom de la rivière au sud-ouest de Hanoï) est lancée par le général vietnamien Giap. Les roches de Ninh Binh, qui surplombent la rivière, constituent un verrou stratégique, un front qu’il convient de détruire, défendu par le commando François aux ordres du lieutenant de vaisseau Labbens. Les troupes françaises n’ont pas de refuge hormis une église et cette formation rocheuse, mais ils tiendront toute la nuit avant de céder, faute de munitions.
Hommage et dépôt de gerbe pour Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello
Cette commémoration, organisée par Marc Botti et Dominique Luhern, s’est déroulée en présence du Bagad du Pem de Saint-Mandrier, du groupement des fusiliers marins de Toulon, de nombreux anciens. Elle était présidée par le Préfet maritime, vice-amiral d’escadre, Charles-Henri de Faverie du Che.
Selon le rituel, cette cérémonie s’est déroulée en deux temps, devant le monument du Mémorial pour commencer avec lecture des combats de Ninh Binh, bénédiction et dépôt de gerbes, avant que l’ensemble des personnes présentes ne gagne le Jardin du Souvenir pour déposer une gerbe, sur la tombe du général Bigeard cette fois. La commémoration des combats de Ninh Binh est également un hommage aux morts et disparus des unités de commandos, de fusiliers marins et des divisions navales d’assaut durant la guerre d’Indochine.
À noter l’hommage appuyé aux deux soldats français récemment tombés au Burkina faso lors de l’opération de sauvetage des otages français. Les deux premiers maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, membres du commando Hubert qui tient justement ses quartiers à Saint-Mandrier.
Charles Marchand, adjoint au maire de Fréjus, notamment délégué aux affaires militaires, était présent lors de ces deux cérémonies, y représentant David Rachline.