Conseil municipal du 21 octobre : la Ville soucieuse de perpétuer le devoir de mémoire

Publié le 22 octobre 2019
Le Conseil municipal s’est réuni hier, principalement pour voter la délibération concernant le renouvellement du contrat de concession pour le service public du développement et de l’exploitation du réseau d’électricité.  Le contrat se terminant le 25 octobre prochain, il était donc impératif de le renouveler avant cette date.

« La convention d’aménagement esthétique du réseau permet de définir pour les prochaines années les modalités d’opération en vue de mieux intégrer les réseaux Enedis, notamment enfouir les réseaux aériens à Fréjus-Plage et à Saint-Aygulf. C’est une demande des habitants » a déclaré Richard Sert, Premier Adjoint. Cette convention de 30 ans va se découper en parties de 5 ans. Sur la période 2020-2024, le montant d’investissement s’élève à plus de 2M€.

Dans un autre registre, une convention de partenariat avec l’association « Connaissance du Patrimoine » a été votée. Ces conférences, prévues du 28 janvier 2020 au 15 décembre 2020, se dérouleront à la Villa Aurélienne. Données par un universitaire ou par un spécialiste, elles aborderont de nombreuses thématiques dans le domaine de l’histoire de Fréjus et des villes voisines.

Les festivités seront toujours aussi nombreuses en 2020. Le calendrier des festivités 2020 organisées par l’Office de Tourisme pour le compte de la Ville de Fréjus, a été adopté.

Pour terminer,  le Conseil municipal a voté le contrat de dépôt temporaire d’un fonds d’archives privées relatif à la catastrophe de Malpasset. Constitué par Irène Astier, ancienne institutrice aujourd’hui décédée, ce fonds est particulièrement intéressant pour l’histoire de la Ville car il comporte de nombreux ouvrages, articles, cahiers et photographies qui relatent la rupture du barrage de Malpasset le 2 décembre 1959 et témoignent du retentissement mondial de la catastrophe et de l’élan de solidarité qui s’en est suivi.  Préserver ces documents paraît crucial aux yeux du Conseil afin de perpétuer le devoir de mémoire auprès des générations futures.