Né le 26 mars 1942 dans une famille de sept enfants, il fait ses études de droit et de sciences politiques à Paris. À 22 ans, il entre au séminaire chez les bénédictins de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire sous le nom de frère Honorat mais renonce au bout d’un an.
Secrétaire de chancellerie, affecté dans les services centraux du ministère des Affaires étrangères à Paris en 1968, il entre par le concours interne à l’ENA en 1971 (promotion François Rabelais). Il en sort administrateur civil en 1973 et intègre des cabinets préfectoraux dont celui du préfet de Paris entre 1973 et 1975, chargé des problèmes d’urbanisme et d’environnement.
En 1976 et 1977, François Léotard est membre du cabinet du ministre de l’Intérieur, Michel Poniatowski. Il apparaît alors comme le modèle du haut fonctionnaire, formé au service de l’État et à la gestion de collectivités.
Cette même année, François Léotard entre en politique par sa double élection comme maire en 1977, et député en 1978. Il a également été Conseiller général du Var (1979-1988) et conseiller régional de la région PACA (1998-2004).
Véritable bâtisseur, il avait à cœur de développer Fréjus pour qu’elle révèle tout son potentiel et son attractivité, à commencer par l’acquisition de la Villa Aurélienne, de la Base nature ou encore la création de Port-Fréjus. En cela, François Léotard avait amorcé la métamorphose de Port-Fréjus.
Ministre de la Culture de 1986 à 1988, puis de la Défense de 1993 à 1995, il s’est investi pour la France avec engagement et loyauté.
François Léotard était un homme de convictions, un homme de culture qui aura beaucoup apporté à la France et à Fréjus. Les Fréjusiens garderont de lui l’image d’un maire proche des gens, doté d’une grande bienveillance et sensible à leurs problématiques. Dans les années 2000, il revint à Fréjus où il se sentait bien pour s’adonner à ses passions, la lecture et l’écriture.
Un livre de condoléances est mis à la disposition des Fréjusiens.