D’aucuns ont parlé de fête clandestine, d’autres de l’anniversaire du maire (alors que, pas du tout, l’anniversaire du premier magistrat est le…) : le petit monde fréjusien et notamment les réseaux sociaux se sont enflammés voici quelques temps en entendant quelques sons de musique électro et les lasers qui vont avec jaillir du cœur d’Arènes transformées en dance floor (sans public…) le samedi 20 février dernier.
Le DJ fréjusien Antho Deck’s et la responsable du bureau des tournages en mairie de Fréjus Béatrice Attard étroitement associés pour programmer et orchestrer ce festival virtuel
Loin de toutes ces rumeurs bien évidemment infondées, il s’agissait d’un évènement orchestré par la Ville de Fréjus et plus particulièrement son bureau des tournages, drivé par Béatrice Attard. Un LIVE STREAM comme il est de plus en plus souvent organisé en ces temps de pandémie, histoire de rappeler que la musique n’est pas totalement éteinte malgré les contraintes qui s’abattent sur elle…
Lumberjack, Adixia, Antho Deck’s, les Mad et Alex Delima, une pléïade de DJ’s reconnus pour animer ce festival virtuel, prochainement proposer sur les réseaux sociaux !
La Ville met la lumière sur la musique…
Enfin, plus que de live stream – ou live streaming – qui, par définition, est une diffusion en temps réel, sans autre montage ni édition, il convient plus exactement d’évoquer dans ce cas précis d’une captation vidéo de DJ’s bien connus de la scène électro en représentation pour une diffusion programmée prochainement et dont l’on vous tiendra bien entendu informés, rassurez-vous.
Mais « il va y avoir un gros travail de montage derrière ces sets après coup », expliquait après coup Béatrice Attard, en tout premier lieu soulagée que l’évènement ait pu se tenir, la pluie tombée au début de la soirée s’étant finalement amenuisée au fil des heures et des sets. La responsable du BAT se réjouira finalement de la parfaite « réussite » de cet évènement « réalisé afin de soutenir la profession », apporte-t-elle en réponse à ceux, “détracteurs“, qui pourraient lui demander, « dans quel but tout cela ? ».
Si celle qui l’a fait connaître du grand public, la Belge Adixia a quitté les lumières de la téléréalité pour celles des dance floor et embrasser à part entière son métier de DJ
Antho Decks sur le pont
Et aux côtés de Béatrice Attard, l’on retrouve un vieil habitué de ce genre d’évènements, “mister“ ANTHO DECKS. Le DJ fréjusien, qui a donc également pris une part prépondérante dans cette organisation, n’en est pas là à son coup d’essai, lui qui avait déjà enflammé les platines une première fois ici-même, au cœur de l’Amphithéâtre romain de Fréjus (en octobre), une deuxième fois à la mi-décembre sur la passerelle principale de Port-Fréjus.
Des sets que vous pouvez retrouver sur les réseaux de l’artiste (Facebook, Twiiter et Insta) et qui s’inscrivent dans une “Live Stream Session“ en plusieurs actes.
ADIXIA, la fille qui envoie !
« L’acte 3 se fera au Caquot, et ce sera plus monstrueux encore », avait confié lors de son dernier tournage à Port-Fréjus celui qui s’est également produit en plein milieu de l’Orange Vélodrome, le stade de l’Olympique de Marseille. Au final, « comme l’espace Caquot accueille désormais le centre de vaccination intercommunal, nous avons finalement décidé de revenir dans les Arènes, continue Antho Decks. Mais tu vois, je n’avais menti, c’est quand même monstrueux, non ? »
Delima, ex-roi des platines raphaëloises et tropéziennes, poursuit aujourd’hui son métier sur les scènes parisiennes mais apprécie de revenir dans le sud
Ce sont effectivement des artistes reconnus de la scène électro qui ont répondu à l’invitation de Béatrice Attard et Antho Decks pour cet évènement hors normes, a fortiori en cette période…
Si Antho Decks a lancé la soirée, se sont alors succédés aux platines ADIXIA, l’ex-sociétaire bien connue des fans de téléréalité et des Marseillais plus particulièrement, mais encore MAD, le duo LUMBERJACK et aussi l’ex-DJ tropézien et raphaëlois, aujourd’hui parisien, Alex DELIMA ! Bref, du lourd, du très lourd qui aura “envoyé“ plusieurs heures durant, enflammé les Arènes et repoussé la pluie !
DOREMI : la partition parfaite !
Enfin, tout cela n’aurait pas été possible sans d’autres artistes, évoluant d’autant dans l’ombre que ce live s’est donc tourné en pleine nuit, les “ingé“ sons et lumières « qui ont su valoriser à leur niveau et en faisant de cet évènement un véritable show, salue encore Bétarice Attard. Je pense ici tout particulièrement à la société “DOREMI“ du Fréjusien Jérémy Defief qu’il convient de grandement remercier pour tout son boulot. Et je voudrais également citer “APS Music“ (la société de Sébastien Paulleau) et Lionel Gautier, de “Renewal Vision“ ».
Sur cet évènement, Béatrice Attard a pu s’appuyer sur la technique et le savoir-faire de la société DOREMI, ici représentée par Jérémy Defief au selfie avec Alex Delima
Alors qu’un (mince) espoir (re)naît ces derniers jours avec la programmation annoncée de “concerts tests“ – le groupe phocéen I AM à Marseille ou encore Indochine à Paris – dans des salles ou enceintes qui accueilleraient une jauge de quelques milliers de spectateurs – encore appelés “fans cobayes“ -, cette soirée fréjusienne, qui se voulait surprise et n’avait en ce sens été annoncée sur aucun canal de communication qui soit, a donc démontré que la musique, en l’espèce électro (mais pas que…) n’avait pas été éteinte par le Covid.
Diffusion très bientôt, soyez attentifs…