Une foule de lecteurs faisait la queue en début d’après-midi, sur le trottoir de la rue Jean Jaurès et à l’intérieur de la librairie, pour rencontrer leur auteur préféré et obtenir une dédicace.
Très souriant et heureux de voir tant de monde, Joël Dicker, beau gosse avec un look de star du cinéma, ou de basketteur, selon ses admiratrices, s’est prêté au jeu et a reçu ses nombreux lecteurs (et lectrices…) pendant plusieurs heures. Chacun d’eux a pu repartir avec une dédicace personnalisée, très appréciée.
L’écriture dans les gènes
Fils d’une libraire et d’un professeur de français, Joël Dicker fonde à l’âge de dix ans, La Gazette des animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant 7 ans et qui lui vaudra de recevoir le prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par la Tribune de Genève.
En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman « Les Derniers Jours de nos pères ».
Un succès mondial il y a 10 ans
Joël Dicker a été rendu célèbre en 2012 avec son deuxième roman « La Vérité sur l’affaire Harry Queber » qui a obtenu successivement le Prix de la Vocation Bleustein-Blanchet, le Grand Prix du Roman de l’Académie Française et le Prix Goncourt des Lycéens. Traduit en 40 langues dans le monde entier, il a même été adapté en série télévisée, par le réalisateur Jean-Jacques Annaud.
La fin d’une trilogie
En 2015 il publie « Le livre de Baltimore », suite et fin du roman de 2012. Mais conscient qu’il manque une partie de ce qu’on pourrait qualifier de « triologie », il écrit son dernier roman « L’affaire Alaska Sanders » sorti il y a quelques jours à peine, Joël Dicker replonge ses lecteurs dans la suite du roman à succès d’il y a 10 ans… une suite de l’enquête, vraie ou imaginaire, car la particularité des romans de Joël Dicker est d’amener le lecteur à s’interroger tout au long de sa lecture, sur l’origine de l’histoire « vraie ? ou pas ?
Il était accueilli par Olivier Rouard, directeur général de la Librairie Charlemagne, Rachel Luppino responsable de la librairie de Fréjus, ainsi que Christelle Plantavin adjointe au maire déléguée au Commerce, Sylvie Caïetta conseillère municipale déléguée au commerce et à l’artisanat, et Jérôme Réber directeur du service commerce de la ville de Fréjus.
Les élus ont félicité l’auteur, comme les organisateurs, pour la réussite de cet événement culturel littéraire, car c’est un honneur de recevoir un tel écrivain à Fréjus.